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Que faire face à la fatigue ?

se ressourcer à la plage

Profitons de l’été et des vacances pour se ressourcer et entretenir cette belle énergie tout au long de l’année

 

Êtes-vous fatigué-e psychiquement ou physiologiquement ?

Notre fatigue a été aggravée ces deux dernières années par la covid, c’est le syndrome de la fatigue pandémique.

Vivre au XXIème siècle induit de la fatigue liée à l’accélération du temps en lien avec l’organisation du travail, la rentabilité, l’emploi flexible, l’usage des réseaux sociaux, la plupart du temps chronophage.

Nous repoussons encore et toujours nos limites, au travail, à la maison et même pendant nos vacances.

Et le manque de temps, les rares moments de pause ne suffisent plus. Ne vous dites pas souvent intérieurement : « je suis fatigué-e ».

Attention lorsque la fatigue s’installe, un des premiers éléments à pointer le bout de son nez est la démotivation, avec la difficulté de se concentrer et à contrôler ses émotions. Et petit à petit, on se désengage de sa vie et certains peuvent basculer dans une sorte de dépression. Plus informations sur le site du psycom site psycom

Réagissons en sachant sur quoi nous pouvons avoir prise et sur ce que nous pouvons que subir..

Les éléments de fatigue sur lesquels nous pouvons difficilement agir sont l’environnement bruyant, quelquefois les conditions de vie matérielles difficiles, l’avenir climatique anxiogène, nos fatigues internes alimentées par nos ruminations et nos actions engendrent de la fatigue mentale, émotionnelle et relationnelle. Et sur ces dernières nous pouvons agir pour diminuer considérablement son poids et ses effets.

I.Fatigue émotionnelle

Cela peut être fatigant de passer d’une émotion à l’autre nous puisons alors dans notre énergie. Les aléas de la vie affective, professionnelle, sociale et maintenant sanitaire nous font vivre un yoyo émotionnel. Si la peur peut nous paralyser ou nous mettre en action, voire dépasser nos limites, la colère peut être également destructrice. Elles provoquent des contractions, diverses sensations physiques qui peuvent se vivre par des pics d’énergie jusqu’à un sentiment de vide qui peut laisser exsangue.

Les blessures psychiques de notre vie de l’enfance à l’âge adulte, les traumatismes, les sentiments comme l’abandon, le rejet, la trahison peuvent installer une fatigue lancinante.

  • La fatigue émotionnelle est à la fois psychologique et corporelle.

    Qu’est ce qui consomme notre énergie ?

Certains peuvent être sensibles à l’environnement un bruit, une odeur, un paysage, un évènement, une parole, des pensées. Ils vont s’interroger, lutter en permanence pour ne pas se laisser envahir. D’autre vont sur-réagir à la moindre émotion en rougissant, transpirant, blêmissant, tremblant entraînant l’accélération du rythme cardiaque et du débit sanguin augmentant les sécrétions hormonales. La connaissance de soi, la compréhension de nos différentes réactions aux phénomènes environnementaux et sociaux sont essentiels pour s’adapter psychologiquement et physiquement afin d’éviter de soumettre notre organisme à rude épreuve.

II.Fatigue relationnelle

La fatigue relationnelle peut être chronophage en envahissant notre espace physique et/ou psychique et cela avec ou sans notre consentement. Elle peut être de l’ordre affectif, nos proches : conjoint, enfant(s), parent(s) a qui l’on peut donner sans compter par « amour », professionnel : chefs, collaborateurs qui peuvent solliciter à l’excès sans oser dire stop ou non ou social :les personnes qui nous sollicitent en demandant notre attention, notre aide….

Demande d’attention, d’organisation, présence, avis, conseils, aides parsemés d’injonctions, de sollicitations sociales, familiales en étant toujours présent-e avec plaisir ou en serrant les dents et notre capital temps personnel s’évapore , souvent au vu de la diversité, de la fréquence des demandes et sollicitations. Nous n’avons pas conscience de ce temps consacré aux autres qui nous semble prioritaire au détriment de notre bien être. Pourquoi, nous laissons nous embarquer dans cette spirale : pour se sentir accepté, valorisé, aimé ou pour ne pas culpabiliser ?

III.Fatigue personnelle ou mental en surchauffe

Nous passons notre temps à nous adapter à notre environnement, nos proches, nos relations. Notre cerveau est sans cesse en action, souvent dans la rapidité. Il faut être efficace, rapide, réactif. Pour le bien être et le repos de notre mental, il faut lui apprendre à sortir du « pilotage automatique » de nos pensées. Et cela devient de plus en plus compliqué de laisser vagabonder son esprit, car de nombreuses pensées viennent nous assaillir « que vais-je préparer pour le repas ? Il faut que je termine ce dossier, etc... ».

De plus toutes ces pensées peuvent avoir l’effet délétère de nous culpabiliser sur notre organisation et du coup nous nous remettons en action. Or il faut apprendre à accueillir toutes ses pensées, agréables, neutres et non agréables. C’est ainsi que nous apprenons à nous connaître en repérant nos propres injonctions, nos peurs, tristesse et pouvons savourer nos joies. Il faut oser se poser, certains diront « être improductif », pour moi c’est une ineptie, car c’est en ralentissant et/ou en s’arrêtant, en s’accordant régulièrement ces temps qui n’ont pas toujours besoin d’être longs mais surtout réguliers que nous serons ensuite plus créatifs.

Attention à notre perfectionnisme, dans une quête d’idéal pour soi-même et/ou pour le regard des autres. Aux effets de zèle, devançant la demande d’autrui.

Travaillons la confiance en soi dossier confiance en soi. Osons sortir de notre zone dite de « confort ». Explorons de nouvelles façons d’être en laissant entrer la spontanéité, l’inattendu. Ce qui est valorisant, et renforce ainsi l’estime de soi, le calme et la sérénité. Et comme un parent bienveillant, pour nous-même, ne stigmatisons pas l’échec, au contraire, encourageons-nous en se disant que l’on aura essayé, et ainsi nous permettre sûrement de recommencer avec l’expérience de ce qu’il ne faut pas faire ou de faire autrement ! Et se féliciter d’avoir osé et/ou d’avoir réussi en l’écrivant ou en prenant le temps de revivre l’expérience..

Quelquefois la vie nous fait vivre des traumatismes, l’enfance, des évènements douloureux, qui crée un état anxieux, d’hypervigilance avec le cerveau toujours en alerte, le corps crispé, ce qui est épuisant. En général cette anxiété est nourri par un ressassement de ruminations, d’un futur anxiogène.

Pour retrouver la paix, il faut apprendre à se relaxer, apprendre à être bienveillant envers soi-même. N’hésitez pas à vous faire aider d’un thérapeute (sophrologue, hypnothérapeute...) pour détecter ses schémas cognitifs, se libérer de ses traumatismes et travailler sur son anxiété.

Toute fatigue mentale est synonyme de mal être existentiel. Et quelquefois il faut un déclic pour se rendre compte que l’on est arrivé au bout de ses capacités d’adaptation à une vie qui ne nous convient plus. Et qu’il est grand temps de trouver des solutions et se faire aider pour changer cela.

IV.Fatigue « connexionnelle »

Nous vivons dans un monde hyper-connecté : course à l’information, au savoir. De façon consciente et inconsciente, nous nous abreuvons d’informations anxiogènes : faits divers, vidéos, évènements. De plus, nous ne voulons rien rater, être informé rapidement et en permanence . A cela s’ajoute, e-mails, besoin d’échanger en continu sur différentes applications de messagerie, avec leurs notifications sonores, visuelles interrompant nos activités, notre capacité de concentration et mémorisation.

Un défilement permanent d’informations de peur de « rater quelque chose », des tendances brouillant notre esprit : dépensant et dispersant ainsi son temps et son énergie pouvant générer stress chronique, troubles du sommeil, voire quelquefois dépression.

La fatigue physique est également au rendez-vous : maux de dos, cervicales, fatigue oculaire…. Provoquant une surdose de « brouillard émotionnel » et « d’overdose communicationnelle ».

Prenons conscience de la fatigue que ce monde virtuel génère. Apprenons à poser des limites de temps, de contenus, garder la maîtrise de soi, face à ce flot d’informations, est essentiel pour ne pas se laisser submerger.

Ce que nous pouvons faire pour s’adapter et permettre de puiser le moins possible dans notre capital santé physique et mental ?

Faire des moments de pause réguliers en se « reconnectant » à notre respiration abdominale, à la cohérence cardiaque application de cohérence cardiaque. Se relaxer, en se reconnectant à son corps et relâcher les différentes tensions, mieux gérer nos émotions. Se centrer régulièrement dans l’action à nos différents sens : toucher, son, odeur, saveur et vraiment regarder sans se laisser polluer par le mental, faire les choses, tout simplement, en pleine conscience. Car avec le temps, l’adulte oublie et doit ré-apprendre à vivre ses ressentis comme si c’était la première fois, comme un enfant qui découvre….

Écrire peut également permettre de se recentrer en relatant les idées et situations qui sont perturbantes, permettant ainsi de mieux identifier l’émotion qui a été vécue. Cela est une autre façon de se centrer et qui avec le temps permettra de s’adapter du mieux possible aux émotions sans ne plus avoir besoin d’écrire

Retrouvons l’équilibre

Prendre le temps d’une introspection en passant en revue tous les liens relationnels et se poser la question : « quelle valeur ont ces liens pour nous ?  Me donnent-t-ils satisfaction ? Est-ce que cela me rappelle un schéma de mon enfance ? Quelles émotions me procurent-ils ? Que se passerait-il si je donnais moins ? Qu’est ce que je pourrais faire pour changer cela ? Qui a réellement besoin de moi et jusqu’à quelles limites ? »

Choisir et prioriser ses relations en posant des limites et en osant dire stop.

Adapter son action en adoptant une communication non violente (CNV), prendre le temps d’agir face à la demande en répondant « je vais réfléchir », personne d’autre que soi-même ne vous oblige à répondre systématiquement « présent-e », puis agir en fonction de ses émotions, ressentis et intérêts, les sentiments ne se monnayent ni par sacrifice, ni par gentillesse et nous ne pouvons et n’avons pas l’obligation de plaire à tout le monde. Au contraire s’est en posant ses limites, que nous pourrons vivre positivement chaque instant, permettant de diffuser une belle énergie respectueuse et bienveillante pour nous-même et par conséquent pour tous les personnes que nous côtoyons.

Revenir au corps, aux sens, à la nature et au mouvement

Permet d’ancrer son existence dans la réalité, ce que l’on oublie de faire face aux écrans.

La mise en mouvement du corps permet de se recentrer dans la réalité et non le virtuel de respirer, de revenir au moment présent sans distorsion de temps. Un retour à l’essentiel, à la « vraie vie ».

Choisir ce que vous voulez voir, lire ou écouter. Aller sciemment à l’information et non l’inverse. Apprendre à faire le tri, , désactivez les notifications, s’abonner aux listes de diffusions essentielles. Réapprendre à approfondir les sujets et pas uniquement surfer sur les réseaux sociaux.

Apprendre à se reconnecter progressivement à la réalité

En choisissant et limitant les créneaux de connexion, de réponse aux réseaux sociaux. En évaluant ce qui est vraiment urgent.

Pratiquer des activités : bricolage, jardinage, méditation, lecture, marche, sport, écouter de la musique…….

Nous avons été programmé pour faire tellement de chose mais avant tout bouger pour rester vivant-es et non devenir des robots....

 

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